Qu’est-ce que la permaculture ?


La permaculture dans l’histoire

La permaculture, théorisée dans les années 1970 par Bill Morison et David Holmgren, s’inspire d’un modèle japonais par Masanobu Fukuoka. Durant les années 1980, le terme s’est étendu au-delà de l’agriculture. Elle incarne désormais la culture permanente, mêlant éthique et méthodes pour créer des systèmes stratégiques.

Mais qu’est-ce que la permaculture ?

La permaculture vise à créer des systèmes agricoles synergiques, inspirés par la nature. Elle repose sur la diversité, la résilience, et la productivité naturelle. L’objectif est une production harmonieuse, respectueuse et durable.

Elle se fonde sur des principes complexes, générant d’innombrables techniques. Ces dernières vont de l’agriculture à des potagers communautaires et personnels.

Qu’elles étaient les principes développer par David Holmgren et Bill mollison ?

Ils avaient tout deux des principes bien différents mais qui se recoupent souvent ou sont complémentaires.
Bill Mollison avait donc 5 grands principes :

1. Travailler avec la nature plutôt que contre elle
2. Le problème est la solution
3. Faire des changements moindres aura le plus grand des effets
4. La seule limite est votre imagination
5. Tout jardin ou culture à un effet sur son environnement

Ce sont des principes philosophiques pour observer et comprendre l’impact de notre culture sur les terres. Il est essentiel d’avoir cet esprit pour créer des méthodes de permaculture efficaces.

David Holmgren nous introduit à des valeurs plus concrètes.

1. Observer et interagir

Effectivement, nous devons comprendre notre situation, notre objectifs et les ressources qui nous sont disponibles. Il n’y a pas une manière de faire mais simplement un apprentissage sur notre environnement et comment agir en restant harmonieux par rapport à celui-ci.

2. Capter et stocker l’énergie

Nous abordons l’énergie naturelle stockée dans chaque écosystème : eau, minéraux, et carbone organique. Cela concerne les arbres et diverses formes de vie. Il existe de nombreuses méthodes naturelles pour augmenter la capacité de rétention d’eau du sol et sa fertilité.

3. Obtenir une production

Evidemment l’aspect production n’est pas oublié car le but est d’avoir des résultats en respectant l’ordre naturel de l’écosystème donc c’est un petit rappel que les résultat doivent être attendu l’idée étant de cultiver des plantes avec des récoltes suffisantes tant à court terme qu’a long terme.

4. Appliquez l’autorégulation et accepter la rétroaction

Il présente donc le fonctionnement de toute rétroactions positives ou négatives au sein de la nature dont la meilleur compréhension peut nous permettre de construire des systèmes plus efficace et plus durable car ils sont capables de s’autoréguler.

La rétroaction positive peut-être par exemple une plante dont les feuilles font de la photosynthèse ce qui permet de produire plus de feuilles et donc faire encore plus de photosynthèse le tout dans un cercle vertueux.

A l’opposé, une rétroaction négative quant à elle protège le système d’une instabilité en agissant comme un frein et non l’inverse comme l’on pourrait le penser.

5. Utiliser et valoriser les ressources et les services renouvelables

Laissez faire la nature est le mot d’ordre ! hé oui, les ressources considérés comme renouvelable sont les ressources qui se renouvelle dans un laps de temps humainement raisonnable.

Lorsque nous parlons de services renouvelables, nous parlons des avantages fournis par la nature dont nous bénéficions gratuitement comme par exemple un arbre qui nous permet de nous abriter du soleil.

La permaculture met dont une importance à l’utilisation de ses ressources et services renouvelable plus que d’autre ressources.

6. Ne produire aucun déchet

Les déchets sont un gros problème qu’importe la production mais de cas, nous avons des tonnes d’astuces ou technique permettant de ne laisser rien partir à la poubelle et à l’instar utiliser ses ressources dans des milieux qui en ont besoin.

Il faut donc se remettre en question et refuser de surconsommer ou d’acheter des produits peu utiles pour réduire drastiquement la quantité de déchets direct et indirect qui pourrait être émis lors du processus de fabrication ou de transformation.

Comme dit-on « le meilleur déchet est celui qu’on ne produit pas. »

7. La conception des motifs aux détails

La compréhension de schémas et de motifs généraux présents et fonctionnant au sein de la nature sert d’inspiration à toute conception permaculturelle. Les paysages et les écosystèmes, tout comme une cellule d’un organisme, possèdent des nœuds (des noyau) qui concentrent l’énergie et les différentes fonctions. Grâce à leur structure et à leur organisation, les écosystèmes naturels profitent d’un maximum d’énergie en fournissant un minimum d’effort.

8. Intégrer au lieu de séparer

Pour ce principe, il s’agit donc de comprendre quelle plante s’associe intelligemment bien avec une autre afin de tirée le plus de bénéfice naturel, par exemple l’agriculture simple possède la caractéristique de la monoculture, connu pour appauvrir les sols, crée une baisse de la diversité et augmenter la pollution des eaux.

Ce principe s’appuie donc plus sur la polyculture qui est le fait de cultiver ensemble différentes espèces plutôt qu’une seule espèce en masse. L’idée étant de multiplier les relations mutualiste et coopérative tout en réduisant la prédation et la compétition.

9. Utilisez des solutions lentes et à petite échelle

La permaculture renforce la culture de la patience car elle ne néglige pas les affect négative que la surconsommation à sur nous. Il faut donc privilégier le fait d’augmenter le temps nécessaire à une réaction car les différents lobby agricoles nous ont très bien appris à surconsommer sans jamais s’arrêter, à produire plus qu’il n’en faut.

10. Se servir de la diversité et la valoriser

Lors d’une sélection, c’est important de savoir qu’il y’a un équilibre entre les plantes faciles à récolter qui possèdent un bon rendement mais en étant plus fragile et les autres qui sont plus résistance mais moins productive. L’idée étant d’avoir une harmonie entre les système de cultures qui demande de l’entretien mais font de bonnes récoltes et les écosystèmes sauvages beaucoup moins productif mais sans besoin d’entretien particulier.

11. Utiliser les bordures et valoriser la marge

Quand il parle de bordure ou de marge, il parle des espaces entourant un espace cultivé ou aménager. Il faut donc valoriser les zones de bordure entre deux écosystèmes, en marge des zones de cultures. C’est assez philosophique mais cette règle compare aussi les bordures à notre voyages journalier au travail ainsi nous pouvons faire du covoiturage afin de réduire notre empreinte.

12. Face au changement, être inventif

Pour ce principe, il y’a deux manière de le comprendre : d’un côté, il faut utiliser le changement de façon volontaire et coopérative, et d’un autre côté, s’adapter et réagir avec créativité face aux changements de grande échelle qui pourraient dépasser notre contrôle.

Quelle est le lien avec Brut Food ?

Brut Food priorise l’environnement et le respect de la nature, inspirés par Jean-Martin Fortier. Sa méthode de maraîchage bio-intensif est mondiale.

Elle maximise la productivité sur peu de terres, utilisant pleinement le sol. Nous suivons les règles mentionnées, avec des plantations serrées et des cultures successives.

Cela augmente la productivité et améliore la qualité des sols, pour une agriculture durable.

Cette technique évolue sous 3 principes :

1. Diviser l’espace de culture en bloc et en planche
2. Préparer le sol et désherber avec des outils manuels
3. Elaborer un plan de rotation et un plan du jardin

Pourrais-je faire une permaculture chez moi ?

Alors évidemment, il n’y a pas une méthode de permaculture mais tout personne peut adopter cette philosophie dans son propre jardin afin d’être plus durable et respectueux de la nature.
Voici 7 règles que vous pouvez adopter dans vos projets personnels :

1. Observer votre environnement

Il faut faudra être attentif aux différentes espèces de plantes poussant dans votre jardin, quelle espèce d’insecte y vit jusqu’à mêmes l’orientation du jardin ainsi que l’humidité de chaque endroit. Analysez les ressources dont vous disposez que cela soit en temps, en budget et en espace.

2. Sélectionner vos légumes et végétaux

Tout d’abord listez tous les végétaux en se concentrant sur le fait d’avoir un ensemble globale fonctionnant bien en regroupant par besoin et sensibilité de chaque plante. Il faut prioriser les plantes qui se ressèment, pour avoir des plantations plus sereines et réduire notre cout financier et temporel. Sans oublier les adventices aussi appelé mauvais herbe mais elle sont plus qu’utile en protégeant le sol ou en nous donnant une indication de la santé du sol.

3. Construisez votre projet

Réfléchissez à l’emplacement de vos légumes en fonction des autres et en fonction de l’accessibilité à ceux-ci en ayant des zones plus proches ou moins proche de l’habitation.

4. Crée des parcelles

Il faudra donc généralement cultiver au-dessus du sol pour ne pas épuiser ses ressources et utilisé différents types de parcelles (trou de serrure, lasagne, plate-bande permanent, buttes, potager 3P, etc.) mais Il est conseillé d’utiliser des parcelles assez larges tout en pouvant atteindre le centre facilement disons entre 1m20 et 1m30 pour ne pas avoir a marché sur vos cultures ce qui tasserait le sol empêchant les vers de terre d’effectuer leurs travails.

En permaculture, on ne retourne pas et on ne bèche pas la terre par contre l’aéré est autorisé avec un outil spécifique avec 15 cm de profondeur. Vous pouvez ensuite placer les plus hautes plantes au centre pour être accessible et faire de l’ombre au plus petites plantes placés sur les autres planches.

Utilisez l’espace en l’optimisant car vous pouvez faire pousser en hauteur pour gagner de l’espace et faire de l’ombre pour toutes les autres plantes en s’assurant que chaque parcelles soit utilisé tout le temps, il ne faudra pas laisser pousser ce que vous ne voulez pas plutôt que ce que vous désirez voir pousser.

5. Gardez le sol couvert

6. Optimiser chaque élément

Il faut donc favoriser les interactions entre les différents éléments de votre jardin. Des poules qui vous nourrissent, mangent les limaces, fertilise le sol et se nourrissent de vos déchets. Ainsi que les plantes compagnes qui se protègent ou s’aide les unes les autres.

Trouver un moyen de récupérer les eaux de pluie dans des contenants ouverts permet de récupérer de l’eau pour l’arrosage mais aussi attirer des petits oiseaux qui se débarrasseront des insectes indésirables. Avoir donc des récipients placés un peu partout réduit le travail et permet d’économiser les efforts.

Faire son compost est aussi une idée intéressante qui permet d’amender le sol qui vous nourrit en formant un cercle vertueux.

7. Préserver la biodiversité

La valeurs principale de la permaculture est de préserver et protéger la biodiversité en produisant intelligemment tout en respectant la nature qui nous entoure.

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